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DNCG : Les Girondins de Bordeaux font appel de l’appel de Lyon

L’Olympique Lyonnais a officiellement obtenu son maintien en Ligue 1 après avoir convaincu la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion) de la viabilité de son plan financier. En moins de deux semaines, le club rhodanien a présenté des garanties de 200 millions d’euros et promis une cure de rigueur à base de ventes express, réductions de masse salariale et optimisme comptable. Résultat : maintien validé.

Du côté de Bordeaux, la nouvelle a du mal à passer. Les Girondins, eux, n’avaient pas eu cette chance il y a quelques années. En proie à des difficultés financières similaires, le club avait été relégué administrativement, sans appel accepté ni délai accordé. La sanction avait été brutale : perte du statut professionnel, liquidation de la section féminine et glissade jusqu’en National 2.

Un recours symbolique et absurde

Face à ce deux poids, deux mesures, Bordeaux a décidé de réagir. Dans un communiqué imaginé et très revendicatif, le club a annoncé « faire appel de l’appel de Lyon », exigeant l’égalité de traitement administratif et la rétrogradation rétroactive de tout club sauvé par un chèque de dernière minute.

Cette initiative juridiquement floue mais moralement revendiquée, viserait à rétablir une justice sportive et budgétaire. Selon des sources floues proches du dossier, le club serait prêt à porter l’affaire jusqu’à l’ONU.

L’ombre d’un précédent gênant

Ce double standard embarrasse. Pourquoi Bordeaux n’a-t-il pas bénéficié de délais ? Pourquoi Lyon a-t-il pu plaider son cas alors que d’autres clubs ont été recalés sans recours ? Officiellement, la DNCG évoque des garanties concrètes, un plan crédible, et des interlocuteurs disponibles le mercredi après-midi.

Dans les travées du Matmut Atlantique, l’amertume est palpable. Bordeaux, relégué sur le terrain et dans les bureaux, voit dans l’affaire lyonnaise une injustice profonde. Et même si l’appel de leur appel a peu de chances d’aboutir, il aura au moins permis de rappeler que dans le football français, l’équité financière reste un concept à géométrie variable.