Lors de la 4ᵉ étape du Tour de France (Amiens → Rouen, 174,2 km) disputée le 8 juillet, Tadej Pogačar a littéralement mis le feu au secteur hilly… et à la gendarmerie. En effet, un radar mobile braqué en montée sur la Rampe Saint‑Hilaire a enregistré un improbable 87 km/h à son passage, alors que la zone est limitée à 70 km/h ! 

La stupeur est totale et les opérateurs de l’appareil ont d’abord pensé à une erreur technique. « On pensait avoir flashé une moto-cross », a déclaré un gendarme en civil, visiblement impressionné.

Pas de perte de point !

Heureusement pour Pogačar, son permis délivré par l’UCI (et probablement par un comité aérospatial) l’exonère de toute perte de points. Avec un permis étranger en compétition, pas de retrait possible sur le territoire français.

Entre deux excès, autographes et selfies

Le Slovène, fidèle à son image publique, a tout de même pris le temps de s’arrêter quelques secondes après le flash pour signer des autographes à des jeunes spectateurs, persuadés qu’ils venaient d’assister à un record de monde.

Sur les réseaux la scène est rapidement devenue virale. Dans une vidéo amateur, on le voit filer à toute allure, puis s’arrêter net, arborant un sourire poli avant de repartir comme si de rien n’était.

UCI et ASO muets

Le dossard 1 (UAE Team Emirates) n’a pas encore reçu de convocation pour un quelconque contrôle d’excès : l’UCI s’est contentée d’envoyer un SMS lacunaire : « Contrôlez votre vitesse, Tadej ». De ce fait, les organisateurs ont modifié la signalisation pour la prochaine étape en plaçant des rubans adhésifs noirs sur les panneaux en bordures de routes.

La course continue

Nul doute que cet épisode rocambolesque vient pimenter la rivalité avec Mathieu van der Poel, et chaque montée devient maintenant un défi aux lois de la gravité, et au Code de la route.

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