Noël au boulot et Pâques au bureau : la réforme du calendrier est en marche !
Après avoir multiplié les réformes « pour relancer la croissance » et « redresser les comptes publics », le gouvernement s’attaque désormais au calendrier. Oui, vous avez bien lu, adieu le repos sacré des jours fériés, bonjour la productivité tous azimuts.
Sous la houlette de François Bayrou, ministre de la Cohésion des Territoires et du Travail acharné, une proposition choc est sur la table : supprimer plusieurs jours fériés emblématiques, dont le 25 décembre et le lundi de Pâques.
Noël au bureau : le Père Noël est prié de venir avec son badge
Imaginez un instant plus de réveillons en famille, plus de soirées au coin du feu, plus de guirlandes scintillantes sous les plafonds silencieux des entreprises. Le 25 décembre deviendrait un jour ouvré comme les autres. Le Père Noël ? Il devrait désormais livrer ses cadeaux entre deux réunions Zoom et sans bénéficier d’une pause café.
Le gouvernement justifie cette mesure par la nécessité de « mieux répartir les efforts pour la relance économique » et « d’optimiser le temps de travail ». Selon eux, les jours fériés seraient autant de journées perdues dans la course à la compétitivité.
Pâques au bureau : résurrection de la productivité
Mais la saignée ne s’arrête pas là. Le fameux lundi de Pâques, traditionnel moment de digestion et de chasse aux œufs, serait lui aussi rayé du calendrier des congés. « On ne peut pas se permettre de perdre autant de journées », explique un conseiller ministériel sous couvert d’anonymat.
Exit les chocolats et les cloches, place aux dossiers et aux objectifs trimestriels. Les salariés sont invités à ressusciter leur motivation et leur efficacité en ce jour qui pourrait devenir banalisé.
Mémoire, culture et temps libre sacrifiés sur l’autel de la croissance
Au-delà de la simple gestion économique, ce projet frappe en plein cœur des repères culturels et sociaux. Le 25 décembre et le lundi de Pâques ne sont pas que des jours fériés, ce sont des moments collectifs de pause, de mémoire, et de tradition.
En supprimant ces dates, le gouvernement envoie un message clair : le travail passe avant tout, y compris la famille, la foi et la fête.
Si la réforme est adoptée, la France connaîtrait un bouleversement inédit dans son histoire sociale. Reste à savoir si, dans cette course effrénée à la productivité, la société française ne perdra pas plus qu’elle ne gagne. Noël au boulot et Pâques au bureau : la réforme du calendrier est en marche. Préparez-vous à dire adieu à vos jours de fête … et bonjour au burn-out.