Un chat déclenche accidentellement le feu d’artifice à 19h30 dans un village proche de Verdun.
L’ambiance était détendue en ce début de soirée du 13 juillet dans le village de Thilheim-sur-Meuse, à une vingtaine de kilomètres de Verdun. Alors que les techniciens préparaient calmement le feu d’artifice prévu à 22h30 et qu’il faisait encore jour, que les enfants jouaient et que les merguez grésillaient… Soudainement, aux alentours de 19h30, les premières fusées ont jailli dans le ciel bleu, sous les cris paniqués des organisateurs et les rires désorientés du public.
Le feu d’artifice a été intégralement déclenché, sans annonce ni musique, en plein jour. Après quelques minutes de flottement, les techniciens ont remonté la piste jusqu’à la tente de contrôle. C’est là que le coupable a été identifié, un chat errant venait de marcher sur la console de tir, déclenchant toute la séquence automatique.
« Le système était armé pour les derniers tests. Il a suffi qu’il marche sur deux touches, et c’était parti », explique Jean-Michel Boulet, artificier bénévole depuis 1996, encore sous le choc.
Les premières images de vidéosurveillance confirment la scène : le chat, de taille moyenne, s’est introduit dans la tente par l’arrière, à grimpé sur la table et sur le panneau de déclenchement.
Pris de panique après les premières explosions, le félin s’est enfui dans les buissons. Une dizaine de chasseurs présent sur les lieux se sont immédiatement lancé à sa recherche, armés de fusils et de filets.
Aucun blessé n’est à déplorer, mais l’intégralité du feu d’artifice a été tirée en plein soleil, devant une foule médusée. « C’était spectaculaire, mais on voyait rien », regrette un père de famille. « On a juste entendu les boums. Mon fils m’a demandé si c’était une punition. »
D’après les chasseurs et malgré la détonation de plusieurs coup de feu, le chat n’a toujours pas été retrouvé.