Piscines suisses interdites aux Français : ils auraient imposé du JUL aux baigneurs !
Dans ce qui pourrait devenir un cas d’école, la ville suisse de Porrentruy a décidé de fermer l’accès de sa piscine municipale aux Français pour l’été 2025. En cause : un flot continu d’incivilités, de plongeons non réglementaires… et surtout, selon les autorités locales, la diffusion massive et répétée de morceaux de JUL sur des enceintes portables flottantes.
« On était venus pour faire quelques longueurs, on s’est retrouvés dans une rave marseillaise », témoigne un nageur suisse encore en état de choc.
Tout aurait commencé un après-midi de canicule, lorsqu’un groupe de jeunes venus de Franche-Comté aurait connecté une enceinte Bluetooth de la taille d’un parpaing sur une bouée licorne, lançant à plein volume « J’oublie tout, j’suis dans la piscine ».
Très vite, le calme légendaire de la Suisse a été submergé par une vague sonore autotunée provoquant des crises de paniques et, selon certains témoins, une brève perte de neutralité du canton.
« On a immédiatement reconnu JUL et plus rien n’a été comme avant », confie le directeur de la piscine, visiblement bouleversé.
Face à la montée des tensions musicales, la municipalité a tranché net : interdiction d’entrée pour tous les non-résidents suisses jusqu’à fin août. Les Français concernés dénoncent une mesure discriminatoire, tandis que certains habitants de Porrentruy parlent au contraire de libération sonore.
La municipalité envisage même de saisir les autorités compétentes pour faire reconnaître les musiques de JUL comme « phénomène transfrontalier à fort potentiel perturbateur ». En France, les réactions se veulent plus modérées : le ministère des Affaires étrangères a déclaré comprendre la situation, tout en rappelant que « la liberté d’écoute est un droit fondamental, même en claquettes-chaussettes. »