Après quelques heures de pluie diluvienne, de rafales à 90 km/h et de barbecues emportés jusqu’en Belgique, une partie grandissante de la population française a décidé de prendre une position radicale : le retour de la canicule !

« Franchement, au moins avec la canicule, on savait à quoi s’en tenir », déclare Gérard, 58 ans, dont la tonnelle de jardin s’est envolée pour atterrir sur la départementale voisine. « Il faisait chaud, ok, on suait comme des burratas sur un couscous brûlant, mais on n’avait pas à courir après nos poubelles tous les soirs ! »

Le revirement est inattendu. Il y a encore quelques jours, les Français pestaient contre la chaleur insupportable, les alertes rouges et les glaçons qui fondaient trop vite dans le pastis. Mais à l’heure actuelle, les réseaux sociaux regorgent de messages nostalgiques :

« +45°C à l’ombre ? Je prends ! Une clim portable coûte 300€ mais une toiture c’est 12 000€. Faites le calcul. »

Les météorologues sont déjà dépassés par l’ampleur du désespoir national, tandis que le ministère de la Transition écologique a réagi avec prudence. « Nous comprenons l’épuisement psychologique des Français. Mais appeler à la canicule, c’est comme demander à Emmanuel Macron de redevenir Premier ministre. C’est possible, mais est-ce vraiment ce qu’on veut ? »

Dans certaines régions, des collectifs pro-canicule se forment. À Marseille, un groupe d’irréductibles baptisé « Soleil du sud » a organisé une danse du feu sur le Vieux-Port. À Lille, des habitants ont remis le chauffage pour retrouver l’ambiance du mois de juillet 2023. Le moral est en berne et les bulletins météo sont désormais classés en niveaux de grande dépression.

Une pétition circule déjà en ligne et a récolté 400 000 signatures.

En attendant, les Français continuent de scruter le ciel, mi-inquiets, mi-masochistes, en espérant que le soleil brûle à nouveau… mais avec amour.

Partager

Poster