Ce qui devait être une simple consultation de recettes de cuisine a tourné a la crise de foie pour Martine Le Goff, 62 ans, habitante de Migalont-sur-oise, désormais ensevelie sous un montagne de biscuits.

Tout a commencé lorsqu’elle a voulu rechercher « une recette légère pour le goûter » sur un site de cuisine. À peine arrivée sur la page d’accueil, une fenêtre s’est affichée, lui demandant si elle souhaitait accepter les cookies. « J’ai toujours peur de dire non, alors j’ai cliqué sur tout accepter, comme d’habitude », raconte Martine, encore un peu secouée.

Ce qu’elle ignorait, c’est que le site en question appartenait à une start-up bretonne militant pour une interprétation ultra littérale du RGPD. En cliquant sur tout accepter, Martine a involontairement validé la commande automatique d’un assortiment de sablés bretons… en très, très grande quantité.

“On pensait que c’était une blague quand on a vu la commande”, explique Yann L., livreur chez Breizh. « Mais on a un contrat : 30 kilos de sablés, livrés en 24h. On n’a pas le droit de demander pourquoi. »

Martine a vu arriver deux palettes de cartons dans sa cour le lendemain matin. « Je croyais que c’était Leroy Merlin qui livrait le carrelage de la salle de bain. Mais non, juste des petits biscuits au beurre salé. »

L’incident provoque désormais une vague d’interrogations sur les pratiques des sites web et la littéralité juridique.

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