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Obligation de repasser le code de la route à 60 ans : le débat est ouvert

C’est une proposition qui fait débat : rendre obligatoire le passage du code de la route à 60 ans. Présentée comme une mesure de sécurité routière par certains élus, elle pourrait surtout raviver de vieilles rancunes entre automobilistes, et provoquer une flambée des ventes de tisane antistress.

L’idée partait d’une bonne intention : adapter les connaissances des conducteurs aux évolutions du code, notamment depuis l’apparition de zones à 30 km/h, des ronds-points “à la belge”, et de ces mystérieuses trottinettes électriques surgissant de nulle part.

Mais sur le terrain, la réaction est plus mitigée.

« J’ai passé le code en 1982. À l’époque, y avait deux panneaux et un gendarme qui te criait dessus. Aujourd’hui on me parle de “voies réservées aux vélos”, c’est une insulte », témoigne Michel, 61 ans, propriétaire d’un monospace et d’un avis tranché sur tout.

De leur côté, les auto-écoles redoutent un afflux massif de seniors en colère.

Selon une étude fictive très sérieuse, 74% des personnes de plus de 60 ans affirment ne pas avoir besoin de repasser le code car « ils n’ont jamais eu d’accident, sauf une fois, mais c’était la faute de l’autre, évidemment ».

En coulisses, certains soupçonnent le gouvernement de vouloir détourner l’attention des vrais problèmes.

« D’abord le code à 60 ans, puis quoi ? Le BAFA à 70 ? », ironise un député d’opposition.

Pour l’instant, la mesure n’est qu’au stade de la réflexion. Mais elle soulève une question importante : à partir de quel âge devient-on un danger public, et surtout, est-ce qu’on est prêt à l’admettre ? Spoiler : non.

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