Face à l’urgence, les maîtres chocolatiers de Dubaï n’ont pas tardé à réagir. Dès lundi matin, une annonce historique a été faite dans un communiqué rédigé en lettres d’or comestibles : “Nous n’abandonnerons pas la pistache. Nous la recréerons.”

La pistache 2.0 : quand la science flirte avec le snobisme

Développées en laboratoire par une start-up baptisée NutraLux, les pistaches synthétiques sont composées d’un subtil mélange de pois chiches transformés, d’arômes moléculaires brevetés, et d’une touche de nostalgie texturée. Le tout est imprimé en 3D dans des capsules en microfibre, évidemment recyclé.

“Le goût est presque identique, si vous n’avez jamais vraiment apprécié les pistaches auparavant,” confie un expert en dégustation aromatique ayant subit une perte de l’odorat en 2020. Le plus surprenant ? Ces pistaches futuristes coûtent deux fois plus cher que les vraies, ce qui les rend encore plus désirables. Le luxe, c’est savoir que c’est faux, mais que tout le monde veut y croire.

Une révolution culinaire… ou un crime contre l’humanité gustative ?

Les avis sont partagés. Certains crient au génie, d’autres hurlent à l’hérésie. Une manifestation de quelques influenceuses lifestyle a eu lieu devant le centre commercial Mall of the Galaxy, pancartes à la main : “Pas de pistache, pas de paix !”, ou encore “Donnez nous des vraies noix !”.

Pendant ce temps, les chocolats à la pistache synthétique s’arrachent à prix d’or dans les salons privés des hôtels sept étoiles. L’un d’eux, baptisé “Pistachia Eternelle”, vient d’être vendu à 45 000 $ la bouchée, avec boîte en marbre et certificat d’authenticité.

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