Labotec : des scientifiques licenciés après avoir « prouvé » que la terre est plate
Dans un scandale scientifique d’une ampleur mondial, le laboratoire indépendant Labotec Paris a licencié cinq de ses chercheurs après qu’ils aient affirmé avoir définitivement prouvé que la Terre était plate, grâce à un niveau à bulle et beaucoup de foi.
Les scientifiques, qui se présentent comme les véritables dénonciateurs de la plate vérité, auraient conduit une série d’expériences dans un champ de maïs situé derrière un Leclerc des Yvelines. D’après leur rapport confidentiel imprimé sur des serviettes en papier, l’absence de courbure visible sur le parking du supermarché serait la preuve irréfutable que « la Terre ne tourne pas, elle stagne ».
Des preuves “béton”
Parmi les découvertes-clés de l’étude, le fait que « l’eau d’un verre reste horizontale et ne déborde pas vers les bords » ou encore qu’une « photo floue de l’horizon prise avec un iPhone 6s montre une ligne droite parfaitement linéaire », réfutent totalement l’idée de gravité.
Théories avancées
Pour le chef du groupe, le Dr. Jean Plathyst, « La NASA fabrique des photos de la Terre avec Photoshop depuis 1972. Et si vous pliez une carte du monde comme un taco traditionnel, vous voyez clairement que tout colle. C’est de la géométrie. »
Il affirme aussi que les pilotes d’avion sont « formés pour ne jamais voler trop longtemps en ligne droite au risque d’atteindre le Mur de Glace de l’Antarctique, gardé par des militaires franc-maçons ».
Sanctions et réactions
Labotec, qui pensait financer une étude sur la croissance des plantes en gravité invariable, a immédiatement licencié les chercheurs après avoir découvert qu’ils passaient la moitié de leur temps à poster des commentaires complotistes depuis le sous-sol.
Le CNRS a réagi en qualifiant cette affaire de « moment de faiblesse collective » et a proposé aux chercheurs « d’effectuer un stage intensif de logique et d’astronomie ou de décrocher un emploi chez Burger King ».
Les membres du groupe ont annoncé une tournée de conférences dans des salles polyvalentes de la banlieue parisienne, accompagnés d’un PowerPoint convaincant pour imager leurs propos.
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