Loi anti-tabac : Les drones équipés de capteurs olfactifs verbalisent les fumeurs en temps réel : 135€ par rejet de fumée
C’est un petit bourdonnement dans le ciel qui change tout. Depuis l’adoption de la dernière réforme anti-tabac, la France est entrée dans une nouvelle ère de « santé publique connectée ». Terminées les photos chocs sur les paquets et les zones fumeurs vaguement tolérées. Désormais, ce sont des drones autonomes équipés de capteurs olfactifs de haute précision qui veillent sur la qualité de l’air, et sur vos mauvaises habitudes.
Le dispositif baptisé AéroScan a été testé en avril dans plusieurs grandes villes avant d’être généralisé sur tout le territoire. Ces drones volent à basse altitude dans les zones urbaines denses, les parcs publics, les arrêts de bus et même certains trottoirs jugés à risque. Dès qu’une fumée de cigarette est détectée, le drone s’approche, identifie le fumeur par reconnaissance faciale et déclenche une amende instantanée : 135 euros par bouffée.
« J’ai pris trois amendes en deux minutes, j’ai pas eu le temps de tirer ma quatrième latte », témoigne Clément, fumeur repenti désormais vapoteur furtif.
Les autorités se félicitent du dispositif. Le ministère de la Santé annonce une baisse de 72 % des « bouffées urbaines non autorisées » en une semaine. « C’est un progrès pour la santé publique et un signal fort contre la pollution comportementale », a déclaré le ministre, visiblement fier de ce qu’il qualifie de révolution.
Les critiques ne tardent pas
Associations de défense des libertés, syndicats de buralistes, et même des propriétaires de chiens -dont les flatulences ont été confondues avec des effluves de tabac- dénoncent une société de plus en plus surveillée.
Un collectif d’opposants a déjà lancé une pétition pour réclamer des zones tolérées, en lieu et place des anciennes cabines téléphoniques, pendant que d’autres tentent de brouiller les capteurs avec des sprays mentholés.
En attendant, la seule fumée encore autorisée reste celle des chichas, sans nicotine… mais seulement si les charbons sont d’origine naturelle.